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Lara Fabian




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Lara Fabian Album


Nue (10/30/2001)
10/30/2001
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Piano Nocturne
. . .



D'ici rien ne part, rien de bouge
Arrêt sur écran vivant
Isolée, vaincue, sans doutes
Aliénée, pas même un battement
J'aimerai qu'on me ramène
Je ne reconnais plus les gens
Seule tout au fond de ma haine
La peine est mon dernier amant
Il faudrait que je me lève
Respire et marche vers l'avant
Bâtisse a nouveau la grève
Enterrée par mes sables mouvants
Et me souvenir celle
Qui n'existe plus vraiment
Redevenir la rebelle
Et la bête vaincue par l'enfant

J'y crois encore
On est vivant tant qu'on est fort
On a la foi quand on s'endort la rage au ventre
J'y crois encore
A tout jamais
Jusqu'à la mort
Le silence a eu tort
J'y crois encore

Et que le l'espace où j'en crève
Devienne un autre néant
Quand le ciel dévoile soulève
En moi l'âme et l'émoi d'un géant
Me retourner sans un geste
Le passé m'en passer vraiment
Cracher sur tout ce qui blesse
Ramener le futur au présent

J'y crois encore
On est vivant tant qu'on est fort
On a la foi quand on s'endort la rage au ventre
J'y crois encore
A tout jamais
Jusqu'à la mort
Le silence a eu tort
J'y crois encore

J'y crois encore
A tout jamais
Encore plus fort
Le silence a eu tort

. . .



Que faire de la terre qui ne tourne pas
Que faire de l'enfer, je n'y descends pas
Pour qui cette mer qui ne berce pas
Et puis l'éphémère, je n'y reste pas
Je me demandais si tu comprendrais
Mais comprendre quoi ?
Les mots, ça ne retient pas.
J'irai toujours là où c'est calme
J'irai toujours là où c'est droit
Où l'infini sera ma flamme
Mais ça, jamais tu ne le verras
C'etait pas toi

Je n'savais pas
Je n't'en veux pas
Pas plus qu'à moi
Que faire de nos guerres
Je n'y tomberai pas
Echec et mat hier, je n'y reviens pas
Apprendre et se taire
En casser parfois
Inspirer de l'air
Expirer de toi
Je me demandais
Si tu m'entendais
Mais entendre quoi
Les mots qui ne retiennent pas
J'irai toujours là où c'est calme
J'irai toujours là où c'est droit
Où mon honnêteté désarme
Ce que jamais tu ne comprendras
J'ai appris à travers ces larmes
Qu'il faut en aimer mieux que ça
Que les mensonges sont comme des lames
Qui tranchent et je n'y coupe pas
J'irai toujours là où c'est calme
J'irai toujours là où c'est droit
Où l'infini sera ma flamme
Mais ça, jamais tu ne le verras
C'etait pas toi

Je n'savais pas
Je ne le savais pas
Mais je n't'en veux pas
Pas plus qu'à moi
Que faire de...

. . .



Il n'y a vraiment plus rien qui te retienne
La couleur de ce destin n'est plus la tienne
Et ce qui te tend les mains en vaut la peine
Il te faudra te choisir cette fois

D'hier il n'y a que le bien que tu emmènes
Bien que tu sois loin déjà, encore s'éteignent
Les feux allumés par tes envies soudaines
De n'être qu'à toi ce que tu n'osais pas

Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
Le moment est arrivé
Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin

D'une histoire à l'autre tu changeais de repères
Comme si le Soleil tournait autour de la Terre
Et depuis que tu vis ta vie à ta manière
Tu te reçois 5 sur 5 cette fois

Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
Le moment est arrivé

Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin

Et s'en aller
Comme on s'avoue que vivre à commencer
C'est le moment de vérité

Et s'en aller
Comme on revient vers soi

Il fallait une moitié de vie
Pour arrêter de retenir
La force qui pousse l'autre demie
A tout changer, à te redevenir

Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
Le moment est arrivé

Et s'en aller
Comme on s'avoue que vivre à commencer
C'est le moment de vérité

Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
C'est le moment de vérité

Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin

Là c'est le moment
De la vérité
Véritablement
Et puis s'en aller
Là c'est le moment
De tout avouer
Déclarer clairement

. . .



J'ai tant appris
De ces moments de détresse
Et si j'ai grandi
C'est au prix de la forteresse
Où dorment les rêves
Un peu trop fous
Je rêve mieux depuis

Ce qui m'a aidée
C'est pas vraiment ce qui blesse
Mais plutôt le bruit
Qui nous guette quand ce qui reste
Est un défi
Qui remplit l'espace
Qu'aucun mot ne remplace

Le silence
C'est l'ami tout au fond d'un regard
Qui nous crie ce qu'on ne veut pas voir
Une dernière chance
Alors que l'on s'égare
En silence

On est demain
Soudain j'entends quelques pas
Pourtant y a plus rien
Enfin y a plus rien que moi
Et là j'ai compris
Qu'il est parti
En me laissant ce cri

Le silence
C'est l'ami tout au fond d'un regard
Qui nous crie ce qu'on ne veut pas voir
Une dernière chance
Alors que l'on s'égare

Le silence
Qui nous laisse au bout de ce couloir
Qui nous regarde dans ce miroir
Et qui reprend sa place
Quand on se refait face
En silence

Le silence
C'est l'ami tout au fond d'un regard
Qui nous crie ce qu'on ne veut pas voir
Une dernière chance
Alors que l'on s'égare
En silence...

. . .



Tout ne rime à rien quand on n'a même plus peur
Toutes les raisons de rester sont les leurs
Rien ne te retient, surtout pas le bonheur
Que tu ne cherches plus,
C'est plus l'heure

Je suis là pour ne pas regretter l'absence
Des mots et des liens qui empêchent le silence
Dis moi s'il te plait ce qu'on verra trop tard
Le dernier aveu est-il ce regard ?

Parce que tu pars
Parce que tu pars
On restera brisé devant l'irréparable
Parce que tu pars
Parce que tu pars
On éteindra tout contre soi l'intolérance
Parce que tu pars

Jure le que cet échec
N'est pas ton avenir
Ce qui t'aura pris la tête
Oublie-le pour te choisir
Et si tu veux bien
On cassera la gueule
A ce coup du destin
Qui rend seul

Parce que tu pars
Parce que tu pars
On restera brisé devant l'irréparable
Parce que tu pars
Parce que tu pars
On éteindra tout contre soi l'intolérance
Parce que tu pars, Parce que tu pars
Parce que tu pars, Parce que tu pars
On questionnera chaque journée inévitable
Parce que tu pars, Parce que tu pars
On éteindra tout contre soi l'intolérance

. . .



J'ai peur qu'ça m'démange
Que ça recommence
J'ai peur d'oublier
La mal que ça fait

Comme une revanche
Sur le manque et l'absence
Vers cinq heures du soir
Quand le ciel s'en va

Même si ça dérange
Ma vie et le bon sens
Je ne peux pas
M'en passer comme ça

Tu reviens et ça recommence
Je veux croire encore à la chance
Je m'abandonne à l'évidence
Même si j'ai peur, je suis mon cŒur

Toujours en partance
Vers une longue errance
Au cŒur de nulle part
Où l'amour se noie

J'ai peur de l'offense
Des profonds silences
J'ai peur de ta voix
Qui ne répond pas

J'ai peur de la confiance
Perfide et ignorante
Sur un mur de pourquoi
Se cogne tout droit

Tu reviens et ça recommence
Je veux croire encore à la chance
Je m'abandonne à l'évidence
Même si j'ai peur, tu es mon coeur

J'ai peur qu'ça m'démange
Que ça recommence
Quand le bonheur est là

. . .



Mais qu'est ce que je fous là
Je sombre au fond de toi
Quelle heure est t-il et quel feu me noie
Fait-il noir ou clair, je n'sais pas
Ma peau se colle au rouge de ton sang qui bouge
Et qui coule vers moi
Je danse et je me bats

Et j'enroule mes chevilles autour de toi
Mes jambes se plient
Je contourne tes hanches
Sur mes reins se joue ta revanche
Je prie en vain mais toi tu rie, une soif s'assouvit
Je danse ou je me bats
Je n'sais pas, je n'sais pas

Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L'un de nous deux est le plus fort
Quand mon corps se tord

Mais le doute s'installe
Je me sens comme en cavale
La vie me pousse dans la course
Mon corps qui te repousse
Tes gestes me rappellent que tu n'as pas sur moi
Le droit que je te dois, je danse et je me bats
Mais comment dire à qui, à quoi, à qui je suis
Quand de n'appartenir qu'à toi est le défi
Et si je te disais qu'il n'y a pas que toi
Je danse et tu te bats
Je danse et tu te bats

Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L'un de nous deux est le plus fort
Tango mi amor

Tango mon corps
Ne t'appartient pas encore
Et si mon âme s'en sort

. . .



Imagine un endroit
Un univers uni
Un jardin pour demain
Où l'on parle d'aujourd'hui

Imagine un ébat
Qui durerait toujours
Et ça ne serait pas
Qu'une simple histoire d'un jour

Imagine qu'une voix
Ne soit pas celle qui pense
Mais plutôt un débat
Interdit de silence

Imagine qu'une idée
Jamais ne nous retienne
Qu'elle soit la nôtre ou non
Pourvu qu'elle nous enseigne

Imagine que le sang
S'échange pour la vie
Que la vie soit l'enfant
D'un ciel sans débris

Imagine que tu parles
Sans te priver des mots
Ils seront tes escales
Ils t'emmèneront plus haut

Imagine que l'amour
Soit le nouveau héros
Et que nos couleurs
S'exilent de nos drapeaux

Imagine qu'une image
Soit belle d'imperfection
Pas un hommage
A la contrefaçon

Imagine que de deux
Ne naisse que le meilleur
Que l'un soit pour l'autre
Un cercle issu du coeur

Imagine qu'un galet
Soit le témoin errant
Que nous sommes bien passés
Que nous sommes bien vivants

Imagine si tu veux
Que rien ne changera
Je sais qu'on a fait au mieux
La prochain, lui, pourra

Imagine que la loi
Nous vienne d'une seule croyance
Qui ne rejette rien
Rien que nos intolérances

N'imagine plus rien
Pendant que toi et moi on parle
Je vois déjà nos mains

. . .



Ame ou soeur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue

Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre
L'être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble

Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit

Moi, je suis ton autre
Si nous n'étions pas d'ici
Nous serions l'infini

Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble

Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit

Moi, je suis ton autre
Si nous n'étions pas d'ici
Nous serions l'infini


. . .



Libre et rebelle
Tu es de celles
Qui dansent et bats
Au rythme de la samba
Ipanéma n'est pas que la fille que l'on croit

Dans cette ville
Le coeur dans l'eau
Une forêt
Est le refuge des bateaux
Toutes les nuits
Rouge est la lumière de sa peau

C'est plus la peine
Je ne suis plus la même

Rio
Ton Pain de Sucre est un oiseau
Jésus lui-même en a quitté sa croix
Il veille en toi les bras ouverts

Et tes enfants
De tous les sangs
Marchent sur les toits
Il n'y a pas que Guanahara
Le ballon au pied
Aucun rêve ne peut s'effondrer

L'hiver est mort
L'été, c'est janvier

Rio
Ton Pain de Sucre est un oiseau
Jésus lui-même en a quitté sa croix
Il veille en toi les bras ouverts

Rio
Carioca, c'est ça ton drapeau
Chaque couleur définissant ta foi

Vert Tijuca
Bleu nuit bossa
Jaune Copacabana
Blanche et Certi
L'eau est la terre
Où tu prends vie

Rio
Ton Pain de Sucre est un oiseau
Jésus lui-même en a quitté sa croix
Il veille en toi les bras ouverts


. . .



Rien qu'un petit espace
Une toute, toute petite trace
Un petit mal qui reste en moi
Tout c'que tu détestes
Je prends ma petite place
D'un trait de larmes j'efface
Les souvenirs terrestres
Qui traînent dans ma veste

Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus

Bambina...
De ta petite voix
Je parle de nous tout bas
Et quand ça les fait rire
Ça me déchire
Car d'apparence tu vois
Je ne te ressemble pas
J'ai plutôt l'air de celle
Qui grandit en toi

Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus

Bambina si vivante
Reviens, j'ai mal au ventre
Bambina, dans ce corps
J'ai ton coeur qui bat

Je t'attends en bas dans la rue
Où l'autobus ne passe plus
Je chante à tue-tête
Tu verras j'ai la même voix

Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus

Bambina...
Reviens, j'ai mal au ventre
Bambina, dans ce corps
J'ai ton coeur qui bat

Rien qu'un petit espace

. . .



Si perdue dans le ciel
Ne me restait qu'une aile
Tu serais celle-là

Si traînant dans mes ruines
Ne brillait rien qu'un fil
Tu serais celui-là

Si oubliée des dieux
J'échouais vers une île
Tu serais celle-là

Si même l'inutile
Restait le seuil fragile
Je franchirais le pas

Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi

Immortelle, immortelle
J'ai décroché un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi

Si les mots sont des traces
Je marquerai ma peau
De ce qu'on ne dit pas

Pour que rien ne t'efface
Je garderai le mal
S'il ne reste que ça

On aura beau me dire
Que rien ne valait rien
Tout ce rien est à moi

A quoi peut me servir
De trouver le destin
S'il ne mène pas à toi ?

Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi

Immortelle, immortelle
J'ai déchiré un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi

Je meurs de toi...

Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi

Immortelle, immortelle
J'ai décroché un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel

. . .



Mon sang soleil
Veine sanguine
Descendre à l'âme
Comme à la mine
Frotter la chair
Noircie dessous
L'air m'a manqué
A tes genoux

Ma Barbarie
Que rien ne chasse
Combien de temps
De guerres lasses
Entend l'amour
Que nous faisions
Passé le fruit
L'hiver est long

Roi de Sicile
Ou d'une île aussi seule
Ici le roi est une femme
Le roi est une femme
Et ma peau toujours se grise
D'être facile et soumise
Le roi, le roi est une femme
Le roi est une femme, le roi

Mon sang que j'aime
Passe à mon cŒur
Régner ne doit
Pas te faire peur
Chercher la vie
Trouver c'est tout
On vit encore
Loin de chez nous

Au saut du ciel
Nos ailes se suivent
De mes épaules
Jusqu'à tes griffes
Par ces points d'eau
Dont tu me prives
Comme la mer
Sur les récifs

Roi de Sicile
Ou d'une île aussi seule
Ici le roi est une femme
Le roi est une femme
Et ma peau toujours se grise
D'être facile et soumise
Le roi, le roi est une femme
Le roi est une femme


. . .

Piano Nocturne

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