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Lara Fabian




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Lara Fabian Album


Live (1999)
1999
1.
Overture Tout
2.
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10.
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. . .

Overture Tout

[No lyrics]

. . .



Toi qu'on appelle l'enfant
D'un monde en déroute
Il te faudra apprendre
À ignorer leurs doutes
Leurs manque de confiance
Regarder droit devant
Leur prouver que tout
N'est qu'une question de temps

À tous les nostalgiques des paradis perdus
À tous les de mon temps
C'était vraiment mieux avant
Ne les écoute pas

Toucher tes rêves
Personne ne t'en empêchera
Alléluia
Voguer sur tes galères
Comme bon te semblera
Alléluia
Dans un éclat de rire
Ta vie comme un alléluia
Alléluia Alléluia Alléluia

Ton histoire au fond
N'appartient qu'à toi
Elle fera partie de ces rêves
Qu'on ne vit qu'une fois
Ton nom bien gravé dans
La mémoire des gens
Qui t'offraient leurs doutes immenses

. . .



Les amoureux de l'an deux mille
Cherchent à comprendre
Que seules leurs mains restent mobiles
Pour se défendre
Ils transmettent par ordinateur
Chacun des battements de leur coeur
Les amoureux de l'an deux mille
Viennent juste d'apprendre
Que pour se câbler sur la ville
Faut être Internet tendre
Pour garder l'envie d'exister
Presser sur start et démarrer

Débranchez moi
Je voyage vers ce monde là
Monde sans été, monde sans hiver
Je préfère brûler en enfer
Débranchez moi
Videz ma tête de ce métal
Arrachez ces câbles et faites moi mal
Réanimez l'animal

Les amoureux de l'an deux mille se synthétisent
En plusieurs sentiments stériles
Qui s'électronisent - s'informatisent
Un simple rendez vous magique
Passe par un module de plastique

Les amoureux de l'an deux mille
N'ont plus rien à craindre
On fera l'amour cybernétique

. . .



L'or d'une nuit d'Orient coule à flots
Le parfum des fleurs d'oranger si doux
Le thé au jasmin parfume la peau
Des milliers de diamants roulent
Assise comme une image au bord de l'eau
Sa peau cuivrée attire même les bateaux
Elle est bien trop belle, ces murs bien trop hauts
Même si elle est fidèle à leurs désirs
Elle voudrait au moins choisir
De vivre comme une reine
Ou d'être une sirène
Quand le jour se lève
La nuit tombe à genoux
Le plus fou des rêves brille à son cou
Sur le toit du palais elle cueille des étoiles
Leïla les anges ont des voiles

Elle a appris à parler cette langue
Que seul les sultans ont le droit d'apprendre
Les yeux voilés, le corps à moitié nu
Elle danse et sans aucune retenue
Sourit mais pense à partir
Pour vivre mais comme une reine
Ou être une sirène

Elle se sent comme un oiseau
Partirait mais reviendrait bientôt
Elle pourrait enfin choisir
De vivre plus libre... Leïla
Elle va enfin choisir de vivre comme une reine

. . .



La différence
Celle qui dérange
Une préférence, un état d'âme
Une circonstance
Un corps à corps
En désaccord
Avec les gens trop bien pensant
Les moeurs d'abord
Leur peau ne s'étonnera jamais des différences
Elles se ressemblent, se touchent
Comme ces deux hommes qui dansent
Sans jamais parler
Sans jamais crier
Ils s'aiment en silence
Sans jamais mentir, ni se retourner
Ils se font confiance
Si vous saviez comme ils se foutent
De nos injures
Ils préfèrent l'amour, surtout le vrai
À nos murmures

lls parlent souvent
Des autres gens
Qui s'aiment si fort
Qui s'aiment comme on dit normalement
De cet enfant
Tellement absent
De ce mal du sang qui court
Et tue si librement
Leurs yeux ne s'éloigneront jamais par négligence
Ils se reconnaissent, s'apprivoisent
Comme ces deux femmes qui dansent

Sans jamais parler
Sans jamais crier
Elles s'aiment en silence
Sans jamais mentir, ni se retourner
Elles se font confiance
Si vous saviez comme ils se foutent
De nos injures
Ils préfèrent l'amour, surtout le vrai
À nos murmures

De Verlaine à Rimbaud
Quand on y pense
On tolère l'exceptionnelle différence

La difference
Quand on y pense

. . .



E adesso andate via
Voglio restare sola
Con la malinconia
Volare nel suo cielo
Non chiesi mai chi eri
Perche sceglesti me
Perdere l'amore, quando si fa sera
Quando fra i capelli un po d'argento li colora
Rischi d'impazzire, po scoppiarti il cuore
Perdere l'amore e avere voglia di morire
Lascia mi gridare rinegare il cielo
Prendere a sassate tutti i sogni ancora in iolo
Li faro cadere ad uno ad uno
Spezzero leali del destino
Eti avro vicino

Comunque ti capisco
E amnetto che sbagliavo
Facevo le tue scecte
Chissa che pretendevo
Adesso che rimane
Ditutto il tempo insieme
Una donna troppo sola
Che anchora ti vuol bene

Perdere l'amore, quando si fa sera
Quando sopra il viso, ce una ruga che non c'era
Provi a raggionare fai l'indiferrente
Fino a che ti accorgi che non sei sevita a niente
E vorresti urlare, soffocare il cielo
Sbattere la testa mille volte contro il muro
Respirare forte il suo cocino
Dire e tutta colpo del destino
E ti avro vicino

Perdere l'amore, maledetta sera
Che raccoglie i cocci di una vita immaginaria
Ma repeti non me l'aspettavo
Prendere a sassate tutti i soeni ancora in volo
Spezzero le ali del destino
E ti avro vicino

. . .



Un bout de mer, tout s'accélère
Jamais moyen de retourner en arrière
Un bout de ciel, des mauvaises nouvelles
De l'autre hémisphère
La météo, soleil tout là-haut
Sauf pour ceux qui brûlent de froid en enfer
Tourbillon, désinformation
C'est partout l'hiver
Dans ma mémoire, seul devant les chars
Un homme debout à fait avancer
l'histoire
Et pourtant, rien n'est différent
La guerre, les gens
Tout se brouille, devant mes yeux
Et je ne comprends plus du tout qui mène le jeu
Cette voix de fer, me dit "tout va de travers"

Alors j'ai zappé
Pour que l'image change
Et j'ai prié très fort pour que tout s'arrange
Si y a quelqu'un là-haut
Faites qu'on reprenne à zéro

Et j'espère, mais y a plus rien à faire
C'est comme une partie de carte sans jokers
Pas de doute, plus personne n'écoute
Sur cette petite planète
Pas de doute, personne ne s'écoute
Tous les appels se perdent dans la tempête
Cette voix de fer, me dit tout va de travers

Pas de doute, personne ne s'écoute
Tous les appels se perdent dans la tempête
Cette voix de fer, me dit "tout va de travers"

Un bout de mer
Un bout de ciel
L'autre hemisphère
J'espère

. . .



Je le sens
Je le sais
Quand t'as mal à l'autre bout de la terre
Quand tu pleures pendant des heures
Sur mon coeur je pourrais hurler
Le jurer même si je ne vois rien
D'où je suis je sens ton chagrin
Quand je me vois
Sans tes mains
Sans tes bras je ne peux plus respirer
Et j'entends si souvent
Le chant du vent
Qui vient pour me ramener
Vers tes landes sous ton ciel d'Irlande

Quitter ma vie sans préavis
Je le ferais si tu m'aimes

Même si j'ai tort
Tout est plus fort
Que la raison tout est plus fort que ton nom
Que je redis que j'écris sans arrêt
Sur les écrans de ma vie
Et j'espère que chacunes des aurores
Que je vois me mènera à ton corps

Je quitterai tout si tu m'aimes

Je sais que je n'me trompe pas
Que quelque part au loin là-bas
Tu penses encore à moi
Tu m'as gardé dans tes bras
Une place, un ébat

Dis-le moi tout bas que tu m'aimes
Que tu m'aimes

Je le sens
Tu penses encore à moi
Je le sais, tu m'as gardé tes bras

Dis-le moi

. . .



Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout

Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Evidemment
Evidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu'on aimait tant

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant

Et ces batailles dont on se fout
C'est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n'change rien, qui change tout

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant

. . .



Tout, tout, tout est fini entre nous
J'ai plus la force du tout, tout
D'y croire et d'espérer
Tout, tout, à présent, je te dis tout
De ce vide entre nous, tout
De tes mains désabusées
Tout, tout ce qui nous unie
Tout ce qui nous detruit au corps
Est à présent fini
Tout, ces moments incompris
Ces instants indécis
S'écrivent au passé aujourd'hui
C'est fini

Nous, on était pas comme les autres
Nous, on décidait d'être entre autres
Les plus forts, les plus fous
Nous on avait rien à prouver
Nous, on avait rien à gâcher
Sauf, sauf notre liberté

Nous, on a rien vu passer
Rien vu se déchirer
Pas même la force de ces années
Nous , on a joué le tout pour le tout
On s'est dis on s'en fout
On a l'univers rien qu'à nous
On a tout

Sors, sors, de mon sang, de mon corps
Sors, toi qui me gardes encore
Au creux de tes regrets
Parles, parles, dis-le moi sans trembler
Que t'en a plus rien à cirer
Parles, pleures et je comprendrai

Tu sais, Tu sais que je peux tout entendre
Partir rester ou même me rendre
Que le ciel là-haut m'entende

Tout, tout, tout est fini entre nous
J'ai plus la force du tout d'y croire et d'espérer
Tout, tout, tout est fini entre nous
Mais je garde l'espoir fou qu'un jour on redira

. . .



(Humana)

Il te faudra partir
Au lever du soleil
Quitter cette vie
Qui tous les jours pareil
Détruira tes rêves
Dérangera ton ciel
(Humana)

Plier tous tes bagages
Partir avec les tiens
Entreprendre un voyage
Qui te mènera plus loin
Ne te retourne pas
Mon visage sera toi
(Humana)

Et poussé par tous les vents
Même si certains retiendrons ta foi
Ne regarde que la lumière
Et élève la voix
(Humana)

Chante plus fort
Et marche encore
On parle de toi
(Humana)

Assouvir ce désir
D'être enfin le roi
D'étendues si vastes
Que tu n'imaginais pas
Tout tenir dans tes mains
Mais tu y es déjà
(Humana)

(Chante plus fort)
(Et marche encore)
(On parle de toi)
(Humana)

Ne te retourne pas
Au lever du soleil
Mon visage sera toi

. . .



Petite rose bien esseulée
Recherche tendre jardinier
Pour cultiver des tendresses
Près d'une grande maison fleurie
Petit navire fuyant l'hiver
Recherche capitaine au long cours
Pour entreprendre une croisière
Sur un océan d'amour
Urgent désir
Vous rencontrer
Soit pour la vie
Soit pour l'été
Tout effacer
Recommencer
Urgent désir

Je suis femme douce et féline
La nuit j'ai le corps andalou
L'amour me rend câline
J'ignore les tabous
Si tu as l'âme de poète
Et tu te sent bien dans la tête
Si ton coeur est de bohème
Je saurai dire je t'aime

Urgent désir
Vous rencontrer
Soit pour la vie
Soit pour l'été
Peur de mourir
Sans être aimée

. . .



Ici, ici j'ai connu la nuit
J'ai reçu la pluie
Comme une délivrance
Parfois touché le silence
Ici j'ai appris l'oubli
Ici, Ici, j'ai déjà aimé
Même détesté
Au delà du bien
Aimé, au delà du mal
Ici, pouvoir tout recommencer
C'est comme si un ange soudain
Me retenait les mains
J'ai regagné enfin la lumière
La certitude d'être forte et debout
Comme un instant de paix
À travers les éclairs
Je suis du ciel
Du ciel et de la terre

Mais ici, ici j'ai vu la colère
Mes peines se défairent
Mes envies de batailles
Laissées aux chiens de paille
Ici, enfin tout ressemble à la vie

Ici enfin s'envole ma vie
S'éloigne la pluie

. . .



Dites-moi pourquoi je l'aime
Dites-moi pourquoi
C'est comme un cadeau
Que le ciel me fait d'en haut, haut, haut
Quand cet amour nous enchaîne
S'accroche à l'eau
Dites-moi pourquoi je l'aime
Dites-moi pourquoi c'est trop
Pourquoi faut-il que je l'aime
Et que sa vie
Sa vie me coule dans les veines
Et dans ses mains je supplie
Chaque fois je me déchaîne
Quand il prend ma vie
Je ne sais plus comment
Ni où s'enfuit le temps
Quand mon corps se meurt et se perd dans ses bras

Dites-moi pourquoi je l'aime
Dites-moi pourquoi
Il est comme un bateau,
Qui m'emmènerait sur l'eau
Au lieu de garder ma peine
Je crie bien plus fort
Encore plus fort que je l'aime
Et que je l'aimerai encore

Le ciel m'en a fait cadeau
Quand dans ses bras mon corps
Toute sa vie dévore
Je prie pour qu'il m'enlace encore et encore

Dites-moi pourquoi je l'aime
Dites-moi pourquoi
Il est comme un bateau
Qui m'emmènerait sur l'eau
Et si jamais j'ai de la peine
Je crie bien plus fort
Encore plus fort que je l'aime
Et que je l'aimerai encore
Dites-moi pourquoi je l'aime

. . .



Réveille-toi brother
Réveille-toi brother
Réveille-toi brother...
Black dans la peau, dans les mots, le coeur
T'entends des choses qui t'font mal au coeur
Des mots idiots qui voudraient
Changer ta couleur
Et tu chantes haut
T'essayes de cacher ta douleur

En silence
Tu chantes le blues
Enchaîné par la différence
En cadence
Un rythme fou s'éveille
Du gospel dans la voix
Réveille-toi brother!!!

On dit de toi que pour toi c'est facile
Moi j'sais que sans toi
Plus de soul, de soul dans les villes
Même le coeur des églises
Vibre au son de ta voix
Et quoi qu'on n'en dise
Ta musique noire est toujours là

En silence
Tu chantes le blues
Enchaîné par la différence
En cadence
Un rythme fou s'éveille
Du gospel dans la voix

. . .



Je ne fume plus
Je ne rêve plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi
Je suis laide sans toi
Comme une orpheline dans un dortoir
Je n'ai plus envie
De vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie
Et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Me laissant seul avec mon désespoir
Je suis malade
Complètement malade
J'arrive on ne sait jamais quand
Tu pars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous

Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatiguée, je suis épuisée
De faire semblant d'être heureuse
Quand ils sont là
Je bois toutes les nuits
Et tous les whiskys
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux
Portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade
Complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort
Quand toi tu dors
Je suis malade
Parfaitement malade
Tu m'as privée de tous mes chants
Tu m'as vidée de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent
Avant ta peau

Cet amour me tue
Si ça continue
Je crèverai seule avec moi
Près de ma radio
Comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir
Je suis malade
C'est ça
Je suis malade
Tu m'as privée de tous mes chants
Tu m'as vidée de tous mes mots
Et j'ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades
T'endends

. . .



D'accord, il existait
D'autres façons de se quitter
Quelques éclats de verre
Auraient peut-être pu nous aider
Dans ce silence amer
J'ai décidé de pardonner
Les erreurs qu'on peut faire
À trop s'aimer
D'accord souvent la petite fille
En moi souvent te réclamait
Presque comme une mère
Tu me bordais, me protégeais
Je t'ai volé ce sang
Qu'on aurait pas dû partager
À bout de mots, de rêves
Je vais crier

Je t'aime, Je t'aime
Comme un fou, comme un soldat
Comme une star de cinéma
Je t'aime, je t'aime
Comme un loup, comme un roi
Comme un homme que je ne suis pas
Tu vois, je t'aime comme ça

D'accord, je t'ai confié
Tous mes sourires, tous mes secrets
Même ceux, dont seul un frère
Est le gardien inavoué
Dans cette maison de pierre
Satan nous regardait danser
J'ai tant voulu la guerre
De corps qui se faisaient la paix

Je t'aime, Je t'aime
Comme un fou comme un soldat
Comme une star de cinéma
Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime
Comme un loup, comme un roi
Comme un homme que je ne suis pas
Tu vois, je t'aime comme ça

. . .



Assise à ta place
Dans cette maison de glace
Je compte un à un mes torts
Je vois ces carafes
remplies du vide
Qui transperce mon corps
Et toutes mes nuits se fondent
Jamais tes yeux ne tombent
De mon coeur qui succombe
À ton départ, mais

Je t'appartiens
Comme l'orque et la mer ne font qu'un
Elles n'aiment qu'une seule fois
Puis s'échouent comme on se noie

Des projets, des rêves
S'arrachent et j'en crève
Je ne vis plus, je meurs
Même en surface
Te voir, me glace
Et m'éventre le coeur
Et toutes les nuits se fondent
Dans tes bras une autre tombe
Je méprise même son ombre
Et ton départ, mais

Je t'appartiens
Oui, je t'appartient
Comme l'orque et la mer ne font qu'un
Elles n'aiment qu'une seule fois
Puis s'échouent comme on se noie

. . .


(with Johnny Halliday)

Je vous préviens n'approchez pas
Que vous soyez flic ou badaud
Je tue celui qui fait un pas
Non, Je ne ferai pas de cadeau
Et éteignez tous ces projecteurs
Et baissez vos fusils braqués
Non, je ne vais pas m'envoler sans elle

Dites au curé, dites au pasteur
Qu'ailleurs ils aillent se faire pendre
Le diable est passé de bonne heure
Et mon âme n'est plus à vendre
Si vous me laissez cette nuit
À l'aube je vous donnerai ma vie
Car que serait ma vie sans lui

Je n'étais qu'un fou mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour
Mon ciel s'était ses yeux, sa bouche
Ma vie s'était son corps, son corps
Je l'aimais tant que pour la garder je l'ai tuée
Pour qu'un grand amour vive toujours
Il faut qu'il meurt qu'il meurt d'amour

Le jour se lève la nuit pâlit
Les chasseurs et les chiens ont faim
C'est l'heure de sonner l'hallali
La bête doit mourir ce matin
Je vais ouvrir grand les volets
Crevez-moi le coeur je suis prête
Je veux m'endormir pour toujours

Je n'étais qu'un fou mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour
Mon ciel s'était ses yeux, sa bouche
Ma vie s'était son corps, son corps
Je l'aimais tant que pour la garder je l'ai tuée
Je ne suis qu'un fou, tu n'es qu'un fou, un fou d'amour
Un pauvre fou qui meurt

. . .


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