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Carla Bruni
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Music World  →  Lyrics  →  C  →  Carla Bruni  →  Albums  →  Quelqu'un m'a dit

Carla Bruni Album


Quelqu'un m'a dit (04/08/2003)
04/08/2003
1.
Quelqu'un m'a dit (Someone Told Me)
2.
3.
Tout le monde (Everyone)
4.
La noyée (The Drowned Girl)
5.
Le toi du moi (The You Of Me)
6.
7.
J'en connais (I Know Some)
8.
Le plus beau du quartier (The Best Looking Guy In The Neighbourhood)
9.
Chanson triste (Sad Song)
10.
L'excessive (The Excessive)
11.
L'amour (Love)
12.
La dernière minute (The Last Minute)
. . .



On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux
Pourtant quelqu'un m'a dit...

{Refrain:}
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.
Serais ce possible alors ?

On me dit que le destin se moque bien de nous
Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
Parait qu'le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu'un m'a dit ...

{au refrain}

Mais qui est ce qui m'a dit que toujours tu m'aimais?
Je ne me souviens plus c'était tard dans la nuit,
J'entend encore la voix, mais je ne vois plus les traits
"Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous l'ai dit"
Tu vois quelqu'un m'a dit...

Que tu m'aimais encore, me l'a t'on vraiment dit...
Que tu m'aimais encore, serais ce possible alors ?

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s'en fait des manteaux,
Pourtant quelqu'un m'a dit que...

{au refrain}

. . .



Quatre consonnes et trois voyelles c'est le prénom de Raphaël,
Je le murmure à mon oreille et chaque lettre m'émerveille,
C'est le tréma qui m'ensorcelle dans le prénom de Raphaël,
Comme il se mêle au "a" au "e", comme il les entremêle au "l", Raphaël...

Il a l'air d'un ange, mais c'est un diable de l'amour,
Du bout des hanches et de son regard de velours,
Quand il se penche, quand il se penche, mes nuits sont blanches,
Et pour toujours... Hmm

J'aime les notes au goût de miel, dans le prénom de Raphaël,
Je les murmure à mon réveil, entre les plumes du sommeil,
Et pour que la journée soit belle, je me parfume à Raphaël...
Peau de chagrin, peintre éternel, archange étrange d'un autre ciel...

Pas de délice, pas d'étincelle, pas de malice sans Raphaël,
Les jours sans lui deviennent ennui, et mes nuits s'ennuient de plus belle.
Pas d'inquiétude, pas de prélude, pas de promesse à l'éternel,
Juste l'amour dans notre lit, juste nos vies en arc-en-ciel, Raphaël...

A l'air d'un sage, et ses paroles sont de velours,
De sa voix grave et de son regard sans détours,
Quand il raconte, quand il invente, je peux l'écouter
Nuit et jour... Hmm

Quatre consonnes et trois voyelles c'est le prénom de Raphaël,
Je lui murmure à son oreille, ça le fait rire, comme un soleil.

. . .



Tout le monde est une drôle de personne,
Et tout le monde a l'âme emmêlée,
Tout le monde a de l'enfance qui ronronne,
Au fond d'une poche oubliée,
Tout le monde a des restes de rêves,
Et des coins de vie dévastés,
Tout le monde a cherché quelque chose un jour,
Mais tout le monde ne l'a pas trouvé,
Mais tout le monde ne l'a pas trouvé.

Il faudrait que tout le monde réclame auprès des autorités,
Une loi contre toute notre solitude,
Que personne ne soit oublié,
Et que personne ne soit oublié

Tout le monde a une seule vie qui passe,
Mais tout le monde ne s'en souvient pas,
J'en vois qui la plient et même qui la cassent,
Et j'en vois qui ne la voient même pas,
Et j'en vois qui ne la voient même pas.

Il faudrait que tout le monde réclame auprès des autorités,
Une loi contre toute notre indifférence,
Que personne ne soit oublié,
Et que personne ne soit oublié.

Tout le monde est une drôle de personne,
Et tout le monde a une âme emmêlée,
Tout le monde a de l'enfance qui résonne,
Au fond d'une heure oubliée,
Au fond d'une heure oubliée.

. . .



Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ta course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.

De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos coeurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit.

. . .



Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse

Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T'es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l'aorte et moi le coeur
Toi t'es l'instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l'herbe et moi le joint
Tu es le vent j'suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T'es le jouet et moi l'enfant
T'es le vieillard et moi le temps
Je suis l'iris tu es la pupille
Je suis l'épice toi la papille
Toi l'eau qui vient et moi la bouche
Toi l'aube et moi le ciel qui s'couche
T'es le vicaire et moi l'ivresse
T'es le mensonge moi la paresse
T'es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l'enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l'oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T'es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l'allumette
T'es la chaleur j'suis la paresse
T'es la torpeur et moi la sieste
T'es la fraîcheur et moi l'averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j'suis dièse

T'es le Laurel de mon Hardy
T'es le plaisir de mon soupir
T'es la moustache de mon Trotski
T'es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour

Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
T'es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l'épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l'élégance et moi la grâce
Tu es l'effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l'épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T'es le sérieux moi l'insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l'ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l'éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C'est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour

. . .



Quand tu es près de moi,
Cette chambre n'a plus de parois,
Mais des arbres oui, des arbres infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C'est comme si ce plafond-là,
Il n'existait plus, je vois le ciel penché sur nous... qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n'y avait plus rien, non plus rien d'autre au monde,
J'entends l'harmonica... mais on dirait un orgue,
Qui chante pour toi et pour moi,
Là-haut dans le ciel infini,
Et pour toi, et pour moi

Quando sei qui con me
Questa stanza non ha piu pareti
Ma alberi, alberi infiniti
E quando tu sei vicino a me
Questo soffitto, viola, no
Non esiste più, e vedo il cielo sopra a noi
Che restiamo quì, abbandonati come se
Non ci fosse più niente più niente al mondo,
Suona l'armonica, mi sembra un organo
Che canta per te e per me
Su nell'immensità del cielo
E per te e per me.
mmmhhhhhhhh
Et pour toi, et pour moi.
mmmhhhhhhhh

. . .



J'en connais des qui charment,
Des qui me laissent femme,
J'en connais qui me pâment...
J'en connais des jolis,
Des qui roulent comme des filles,
Des qui me piquent mes bodys...

J'en connais tant tellement ça me prend tout mon temps,
Et même ma maman qui m'adore tendrement,
Elle me dit : "C'est pas bien, ce n'est pas bon tout ce rien,
Reprends ton droit chemin..."

J'en connais des superbes,
Des bien-mûrs, des acerbes,
Des velus, des imberbes,
J'en connais des sublimes,
Des mendiants, des richissimes,
Des que la vie abîme...

J'en connais même tellement ça me prend trop de temps,
Et ma pauvre maman se dit en soupirant,
"Qu'ais-je fait pour cela ? Est-ce de ma faute à moi,
Si ma fille est comme ça ?" {x2}

J'en connais dans chaque port,
Dans chaque Sud, dans chaque Nord,
J'en connais sans efforts,
J'en connais qui vont dire,
Que je suis bonne à maudire,
Et moi ça me fait sourire...

. . .



Regardez-moi
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'bien aimé
Dès qu'on me voit
On se sent tout comme envouté
Comme charmé, hum
Lorsque j'arrive
Les femmes elles me frôlent de leurs
Regards penchés
Bien malgré moi, hé
Je suis le plus beau du quartier, hum, hum, hum

Est-ce mon visage
Ma peau si finement grainée
Mon air suave
Est-ce mon allure
Est-ce la grâce anglo-saxonne
De ma cambrure
Est-ce mon sourire
Ou bien l'élégance distinguée
De mes cachemires
Quoi qu'il en soit
C'est moi le plus beau du quartier, hum, mais

Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori
Le bel ami
De toutes ces dames
Et d'leurs maris
Regardez-moi

Regardez-moi, hum, hum
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'préféré
Mes belles victimes
Voudraient se pendre à mes lacets
Ca les abîme
Les bons messieurs, eux
Voudraient tellement m'déshabiller
Ca les obstine
Bien malgré moi, oui bien malgré moi
Je suis le plus beau du quartier, mais

Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori
Le p'tit chéri
De toutes ces dames
Et d'leurs maris
Aussi, oui

. . .


Chanson juste pour toi,
Chanson un peu triste je crois,
Trois temps de mots froissées,
Quelques notes et tous mes regrets,
Tous mes regrets de nous deux,
Sont au bout de mes doigts,
Comme do, ré, mi, fa, sol, la, si, do.
C'est une chanson d'amour fané,
Comme celle que tu fredonnais,
Trois fois rien de nos vies,
Trois fois rien comme cette mélodie,
Ce qu'il reste de nous deux,
Est au creux de ma voix,
Comme do, ré, mi, fa, sol, la, si, do.
C'est une chanson en souvenir
pour ne pas s'oublier sans rien dire
S'oublier sans rien dire

. . .



Je n'ai pas d'excuse,
C'est inexplicable,
Même inexorable,
C'est pas pour l'extase, c'est que l'existence,
Sans un peu d'extrême, est inacceptable,

Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout accélère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Quand tout explose,
Quand la vie s'exhibe,
C'est une transe exquise

Y'en a que ça excède, d'autres que ça vexe,
Y'en a qui exigent que je revienne dans l'axe,
Y'en a qui s'exclament que c'est un complexe,
Y'en a qui s'excitent avec tous ces "X" dans le texte

Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout accélère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Quand tout explose,
Quand la vie s'exhibe,
C'est une transe exquise, (ouais).

Je suis excessive,
J'aime quand ça désaxe,
Quand tout exagère,
Moi je reste relaxe
Je suis excessive,
Excessivement gaie, excessivement triste,
C'est là que j'existe.
Mmmm, pas d'excuse! Pas d'excuse!

. . .



L'amour, hum hum, pas pour moi,
Tous ces "toujours",
C'est pas net, ça joue des tours,
Ca s'approche sans se montrer,
Comme un traître de velours,
Ca me blesse, ou me lasse, selon les jours

L'amour, hum hum, ça ne vaut rien,
Ça m'inquiète de tout,
Et ça se déguise en doux,
Quand ça gronde, quand ça me mord,
Alors oui, c'est pire que tout,
Car j'en veux, hum hum, plus encore,

Pourquoi faire ce tas de plaisirs, de frissons, de caresses, de pauvres
promesses ?
A quoi bon se laisser reprendre
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade,

L'amour ça ne va pas,
C'est pas du Saint Laurent,
Ca ne tombe pas parfaitement,
Si je ne trouve pas mon style ce n'est pas faute d'essayer,
Et l'amour j'laisse tomber !

A quoi bon ce tas de plaisirs, de frissons, de caresses, de pauvres promesses ?
Pourquoi faire se laisser reprendre,
Le coeur en chamade,
Ne rien y comprendre,
C'est une embuscade,

L'amour, hum hum, j'en veux pas
J'préfère de temps de temps
Je préfère le goût du vent
Le goût étrange et doux de la peau de mes amants,
Mais l'amour, hum hum, pas vraiment!

. . .



Quand j'aurai tout compris, tout vécu d'ici-bas,
Quand je serai si vieille, que je ne voudrai plus de moi,
Quand la peau de ma vie sera creusée de routes,
Et de traces et de peines, et de rires et de doutes,
Alors je demanderai juste encore une minute...

Quand il n'y aura plus rien qui chavire et qui blesse,
Et quand même les chagrins auront l'air d'une caresse,
Quand je verrai ma mort juste au pied de mon lit,
Que je la verrai sourire de ma si petite vie,
Je lui dirai "écoute ! Laisse-moi juste une minute..."

Juste encore minute, juste encore minute,
Pour me faire une beauté ou pour une cigarette,
Juste encore minute, juste encore minute,
Pour un dernier frisson, ou pour un dernier geste,
Juste encore minute, juste encore minute,
Pour ranger les souvenirs avant le grand hiver,
Juste encore une minute... sans motif et sans but.

Puisque ma vie n'est rien, alors je la veux toute.
Tout entière, tout à fait et dans toutes ses déroutes,
Puisque ma vie n'est rien, alors j'en redemande,
Je veux qu'on m'en rajoute,
Soixante petites secondes pour ma dernière minute.

Tic tac tic tac tic tac

. . .


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