Music World
 
Find Artists:
 
 
 
Russian versionSwitch to Russian 
Patrick Fiori




Music World  →  Lyrics  →  P  →  Patrick Fiori  →  Albums  →  Patrick Fiori

Patrick Fiori Album


Patrick Fiori (2002)
2002
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
. . .


C'est comme quand on retombe un jour
Sur une photo ancienne
Le papier a un peu jauni
Mais les couleurs reviennent
Alors on fait les yeux fermés
Un retour en arrière
Oh! j'espère que je serai toujours
Chez moi à Marseille

Et le Vieux-Port qui semblait lancer
Les deux bras vers la mer
Est-ce qu'il se souvient que déjà
Je chantais pour lui plaire
Je ne l'ai pas aimé tous les jours
Mais j'ai souffert loin de lui
Oh! j'espère que je serai toujours
Chez moi à Marseille

C'est vrai
Bien souvent j'oublie la distance
Qui m'a fait quitter les rues de l'enfance
Je suis parti loin pour saisir ma chance
Mais pas assez pour ne plus que j'y pense
Oh! Marseille

C'est comme quand on reste
Trop longtemps
A fixer le soleil
On ouvre les yeux doucement
Et les couleurs reviennent
Un peu plus belles
Comme ces années de misère et de joie
Passées là-bas
Oh! j'espère que je serai toujours
Chez moi à Marseille

C'est vrai
Bien souvent j'oublie la distance
Qui m'a fait quitter les rues de l'enfance
Je suis parti loin pour saisir ma chance
Mais pas assez pour ne plus que j'y pense
Oh! Marseille

C'est vrai
Bien souvent j'oublie la distance
Qui m'a fait quitter les rues de l'enfance
Je suis parti loin pour saisir ma chance
Mais pas assez pour ne plus que j'y pense
Oh! Marseille

Chez moi à Marseille
Chez moi à Marseille

. . .


Quand je la regarde,
Et qu'elle me sourit
Je vois des images
Qui font rêver la nuit,

Quand elle me réveille,
Tout doucement
Pour donner des ailes
Aux sentiments
Quand elle vient vers moi,
Me parler d'amour
Seul dans les silences
Y'a plus rien autour,

J'l'aime à changer les couleurs du temps
J'l'aime quand elle me parle comme un enfant
J'l'aime comme le bleu de l'océan
Même quand elle sourit de temps en temps

J'l'aime quand elle me souffle tout bas
Qu'elle préfère vivre sans loi,

Quand elle est violence,
Quand elle est douceur,
Quand elle est romance,
Qu'il pleut dans son, coeur

Quand elle voyage,
Infiniment
On tourne les pages
Avec le temps.

Quand elle me promène,
Dans les matins bleus
En murmurant je, l'aime
Je vis dans ses yeux.

J'l'aime à changer les couleurs du temps
J'l'aime quand elle me parle comme un enfant
J'l'aime comme le bleu de l'océan
Même quand elle sourit de temps en temps

. . .


Qu'on leur donne de l'eau
Et un peu de sel
Du jaune
Et un bleu de ciel
Des mots
Et un peu d'immortel

Qu'on leur donne de l'encre
Pour qu'ils puissent écrire
De l'air
Pour qu'ils respirent
De la laine
Pour qu'ils puissent se couvrir

Et du bleu et vert
Comme on dessine des clairières
Rouge sang
Comme le corail des volcans
En colère
Quand la mer perd ses repères
Je me sens
Au milieu des éléments

Il faudra du temps
Du courage
Mais tout est possible à notre âge
De rêver des nuits
A celle ou celui
Qui viendra leur changer la vie
Qu'on leur donne la pluie
Et un bout de terre
Des arbres
Au bord des rivières
Pour entendre
Les rires des enfants
Je ne suis pas le seul
A vouloir vous dire
Des sages
Autant qu'un empire
Attendent
Que l'on vienne les guérir

Avec du bleu et vert
Comme on dessine des clairières
Rouge sang
Comme le corail des volcans
En colère
Quand la mer perd ses repères
Je me sens
Au milieu des éléments

Il faudra du temps
Du courage
Mais tout est possible à notre âge
De rêver des nuits
A celle ou celui
Qui viendra leur changer la vie
La vie

Leur changer la vie
Avec du bleu et vert
Du bleu et vert

Il faudra du temps
Du courage
Mais tout est possible à notre âge
De rêver des nuits
A celle ou celui
Qui viendra leur changer la vie

Changer
La vie
Bleu et vert
Avec du bleu et vert
Bleu et vert
Comme on dessine des clairières
Bleu et vert, bleu et vert, bleu et vert

. . .


Homme dans la poussière
A des millions d'années
Rampe dans la boue, se terre
Animal à moitié

Homme voit la lumière
Il a voulu toucher
Sur ses pattes de derrière
Lentement s'est dressé

{Refrain:}
Il est debout
Plus près du soleil
Tout à coup
Sorti de l'ornière
Il est debout
Si grand et si fier
Geste fou
Et tremble l'univers
Il s'est mis debout

Nouveau-né voit le jour
Fragile être en danger
Des bras, du lait, de l'amour
Et nouveau-né va pousser
Enfant regarde autour
Le monde est à ses pieds
Le monde et ses atours
Pour aller le chercher

Il est debout
Plus près du soleil
Tout à coups
Sorti de l'ornière
Il est debout
Plus grand et plus fier
Geste fou
Et tremble l'univers
Il s'est mis debout

Et quand le monde s'enflamme
Et quand la peur nous serre
Après les mots et les armes
S'il n'y a plus rien à faire

On est debout
Plus près du soleil
Oh ! debout
Plus grand et plus fier
Malgré tout
Même si l'on perd
Jusqu'au bout
Mais comme nos pères
Plus jamais à genoux

. . .


On se baladera
Où personne n'écoute
Je ferai des chemins sur ta route
On se baladera
Au milieu des saisons
D'ici là on aura des raisons
On fera des prières
Bouger la terre
Et les étoiles
On parlera du ciel
De l'éternel.

Et tant que tu vis
Je suis
La rivière qui se jette à la mer
Et tant que tu vis
Je suis
Tous ces pas que tu fais sur la terre
Et si tu touches mon âme
Y'aura des larmes
Un homme une femme
Et si tu touches ma vie
Y'aura des cris.

On se racontera
Des histoires un peu folles
Quitte à faire voltiger les vraies donnes
On se pardonnera
Les erreurs du passé
Avec nous les aiguilles ont tourné
On a fait des prières
Rêvé d'une terre
Aux mille étoiles
Y'a pas grand chose à faire
Tu restes mon air.

Et tant que tu vis
Je suis
La rivière qui se jette à la mer
Et tant que tu vis
Je suis
Tous ces pas que tu fais sur la terre
Et si tu touches mon âme
Y'aura des larmes
Un homme une femme
Et si tu touches ma vie
Y'aura des cris.

Et tant que tu vis
Je suis
La rivière qui se jette à la mer
Et tant que tu vis
Je suis
Tous ces pas que tu fais sur la terre
Et si tu touches mon âme
Y'aura des larmes
Un homme une femme
Et si tu touches ma vie
Y'aura des cris.

Ils se sont tout donnés
Je me suis baladé
Sur les mots d'une lettre abîmée

. . .


Je prendrai dans mes bagages
Tes soleils et tes nuages
Chaque saison de ta vie
Devient la mienne
J'emporterai avec moi
Qui tu es, ce que tu vois
Je m'éloigne un peu
Mais tu le sais.

Mon pays
C'est toi
Et ma terre
Est sous tes pas
Mon pays
C'est là
Où tu vis
Là où tu vas

Je mettrai dans mes valises
Ces parfums qui me séduisent
Qui me font trouver ta peau
Quand je suis loin
Je saurai garder le charme
Pas de doute, pas de larme
Juste un peu de temps
Et tu verras

Mon pays
C'est toi
Et ma terre
Est sous tes pas
Mon pays
C'est là
Où tu vis
Là où tu vas

Oublier les frontières
Oublier la distance
Garder le feu dans nos yeux
Que demain comme hier
Ni le temps, ni l'absence
Ne soit plus fort que nous deux
Plus fort que nous deux

Oublie la distance
Donne-moi un peu de temps

Mon pays c'est toi
Ma terre est là sous tes pas
Mon pays c'est là
Où tu t'en vas

Il n'y a plus de frontière
Juste ce feu dans nos yeux
Il n'y a plus de distance
Mon pays c'est toi, mon pays c'est toi

. . .


Y en a plein les chansons plein les romans de gare
Y en a plein les scénars, des histoires comme notre histoire

Un homme aime une femme et finit par y croire
Passe un autre et tout passe
Et que veux-tu qu'on y fasse

Je vais pas faire de vagues oh n'aies pas peur
C'est pas le genre de la maison c'est pas le genre de mon cŒur
On fera pas les pages des faits divers
Etre raisonnable, je sais faire
Y aura pas de combat, de guerre

Mais si jamais
Si tu revenais
Dis rien, laisse à l'entrée les mots
On sait jamais
Si tu revenais
C'est comme si l'on ouvrait tous mes volets
Le soleil aussi reviendrait

Il tout faut prendre, vivre tout ce qu'on doit vivre
On ne peut rien construire
Sur des regrets, des soupirs

Faudra qu'il t'aime autant que moi, pas si facile
Y a pas d'amour immobile
Le temps dévore, il abîme

Pour mieux voir il faut parfois des distances
Je te souhaite heureuse en tout cas, c'est la seule évidence
Peut-être même que c'est mieux comme ça
Une autre me plaira, on sait pas
Et qui vivra verra sans toi

Mais si jamais
Si tu revenais
Dis rien, laisse à l'entrée les mots
On sait jamais
Si tu revenais

C'est comme si l'on ouvrait tous mes volets
Le soleil aussi reviendrait

. . .


Vendredi, mercredi, en bas les jours sont les mêmes
On s'enfuit, les samedis, de cette ligne numéro 13
Jour et nuit c'est idem, même électricité blême
C'est aux mines qu'on devine

Un regard dans ces murs c'est une offense, une injure
Pas d'écart, des armures, la foule angoisse et rassure
Pas tomber, pas traîner, ici les hommes ont muté
Rien que des usagers

Faut-il que les plafonds tombent pour que les gens se regardent
Faut-il un sort, une bombe pour que les muets se parlent
Mais qu'a-t-on pu faire aussi mal pour avoir à vivre là
Faut-il trouver ça normal cette méfiance, ce froid
Ligne treize

Les perdants sur les bancs, devant le monde qui passe
Pas des vies, des survies, des exilés des surfaces
Attention, le wagon, un faux pas tu perds ta place
Pas tomber, pas traîner

Faut-il que les plafonds tombent pour que les gens se regardent
Faut-il un sort, une bombe pour que les muets se parlent
Mais qu'a-t-on pu faire aussi mal pour avoir à vivre là
Faut-il trouver ça normal cette méfiance, ce froid
Ligne treize

Et nos machines fonctionnent et nos techniciens nous étonnent
Et s'éloigne l'essentiel, sous terre à l'insu du ciel
Que faudrait-il que l'on ose, quel ouragan, quel élan
Oh ! quelle métamorphose, ferait de nos cŒurs usés
Ferait de ces usagers des gens

. . .


Elle en fera des poches
Pour mieux se persuader
Que sa vie n'est pas moche
Qu'elle est juste encombrée
Par des filles angéliques
Qui regardent son mec
Elle connaît la musique
Mais ses yeux restent secs

Sans bruit
Il la trompera
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire
Y' a que toi que j'aime
La vie est une bohémienne
Et c'est sans bruit
Que les larmes viennent

Elle posera ses valises
Sur les quais des grandes lignes
Pour voir comment se brisent
Les illusions intimes
Elle refera sa vie
Mille fois dans sa tête
Mais ce qu'on décide la nuit
Demain sera peut-être

Sans bruit
Il la trahira
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire
Y' a que toi que j'aime
La vie peut devenir chienne
Et c'est sans bruit
Que tout son cŒur saigne

Elle pensera au pire
En longeant des écluses
Mais elle préfère souffrir
Sans se trouver d'excuses
Elle parlera de lui
Comme s'il était mort
Sur sa photographie
Elle jettera des sorts

Sans bruit
Elle le trompera
Sans bruit
Puis elle rentrera
Maudire
L'appartement désert
La vie est une carnassière
Et c'est sans bruit
Qu'on rentre en enfer

Sans bruit
Il la trahira
Sans bruit
Puis il rentrera
Lui dire
Y' a que toi que j'aime
La vie peut devenir chienne
Et c'est sans bruit
Que tout son cŒur saigne
Sans bruit
Sans bruit
Sans bruit

. . .


Pour des jours un peu plus longs
J'enfermerai le temps
Pour faire danser l'illusion
Je prie l'indifférence
On a tous une raison
Une saison, un dimanche
Je me suis noyé d'impatience
J'ai caressé le fond

Et j'ai dû partir, loin et sans personne
Dis-moi où va ma vie, si j'abandonne

Partir loin de l'espérance
Dis-moi où va ta vie si je m'envole
Pour des nuits un peu moins longues
J'ai appris le silence
Ces mots qu'on dit sans raison
La peur de l'évidence
On a tous une saison
Du vide et de l'absence
J'ai retenu la leçon
Et toi à quoi tu penses

Et j'ai dû partir, loin et sans personne
Dis-moi où va ma vie, si j'abandonne
Et j'ai dû partir, loin et sans personne
Dis-moi où va ma vie, si j'abandonne
Et j'ai dû partir, loin et sans personne
Dis-moi où va ma vie, si j'abandonne
Partir, partir, et j'ai dû partir, partir

. . .


Pardonne-moi
Laisse-moi une autre chance
Promets-moi
Ne laisse pas les silences
Même si on y pense
Faire la différence
Oh ! Parle-moi
Ce bout de ciel
Qu'on a laissé s'effacer
N'était pas la dernière danse
Qui s'est envolée.

Pardonne-moi
Si demain tu t’en vas
J’irais te chercher
Pardonne-moi
Je serai toujours là
Et je t’attendrai.

Pardonne-moi
Tous les retards
Je n'avais rien compris
Des mots et des regards
Qui ont changé nos vies.
Mes fausses illusions
Mes erreurs, mes oublis
Les mauvaises questions
Et tout c' qu'on s'est pas dit.

Pardonne-moi
Et même si le monde avance
Pour une fois
On sauvera l'apparence
Comme une évidence
Une récompense
Oh ! Parle-moi
Ouvrir son cŒur
C'est aussi fermer les yeux
Pardonner c'est gagner à deux.
Quel que soit l'enjeu.


Pardonne-moi
Si demain tu t’en vas
J’irais te chercher

Pardonne-moi
Tous les retards
Je n'avais rien compris
Des mots et des regards
Qui ont changé nos vies.
Mes fausses illusions
Mes erreurs, mes oublis
Les mauvaises questions
Et tout c' qu'on s'est pas dit.

Pardonne-moi
Laisse-moi une autre chance
Promets-moi
Même si on y pense
Pardonne-moi
Je n’avais rien compris
Pardonne-moi
Oh rien compris
Pardonne-moi

. . .


Depuis combien de temps n'avais-je pas vu ça
Un nouveau jour prend place frileux mais sûr de lui
Je regarde le ciel reprendre des couleurs
Une à une il éteint ses petites lucarnes
La nuit s'efface un peu
Tout est beau et normal
A Miraval

Depuis combien de temps n'avais-je pas vu ça
Quelques nuages passent
Mais aucun ne menace
Un horizon heureux de retrouver sa ligne
Tranquillement chaque arbre s'élève et se dessine
La terre se réveille un peu
Tout est beau et normal
A Miraval

Depuis combien de temps n'avais-je pas vu ça
Sept heures et quelques siècles
Ici le temps s'arrête
La lune se rassure dans ses derniers reflets
Comme mille témoins laissés au lac gelé
Un géant s'éveille un peu
Tout est beau et normal
A Miraval

Alors vraiment depuis combien de temps n'avais-je pas vu ça ?
Depuis combien de temps n'étais-je plus heureux ?
Peut-être depuis toi

. . .


blog comments powered by Disqus



© 2011 Music World. All rights reserved.